Rapports
Le 6è rapport de synthèse du GIEC (2023)
Le 6è rapport d’évaluation du Groupe International d’Experts sur le Climat (GIEC), publié en 2023, résume les connaissances sur le climat acquises sur la période 2015-2021. Approuvé par les représentants des 195 pays membres du GIEC, il constitue la base scientifique pour le 1er bilan mondial de l’Accord de Paris de 2015.
Le travail du GIEC permet d’étudier les conséquences de différents scénarios d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Le 6è rapport fait le constat que quel que soit le scénario étudié, le réchauffement de la planète atteindra 1,5 °C dès le début des années 2030. Limiter ce réchauffement à 1,5°C et 2 °C ne sera possible que si l’humanité est très rapidement capable de :
- ramener les émissions mondiales nettes de CO2 à zéro ;
- réduire fortement les autres émissions de gaz à effet de serre.
Pour aller plus loin
Résumé du rapport de synthèse (36 pages, en anglais) : IPCC_AR6_SYR_SPM.pdf
Synthèse du résumé du rapport de synthèse, en français : le 4 pages du Ministère chargé de l’écologie.
L’infographie du Ministère chargé de l’écologie
Le rapport de l’IPBES (2019)
Le résumé à l’intention des décideurs (53 pages) du rapport (1 800 pages) sur l’évaluation mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) souligne les points suivants :
- La nature et ses contributions vitales aux populations, qui ensemble constituent la biodiversité et les fonctions et services écosystémiques, se détériorent dans le monde entier
- Les facteurs directs et indirects de changement se sont intensifiés au cours des 50 dernières années
- Les trajectoires actuelles ne permettent pas d’atteindre les objectifs de conservation et d’exploitation durable de la nature et de parvenir à la durabilité, et les objectifs pour 2030 et au-delà ne peuvent être réalisés que par des changements en profondeur sur les plans économique, social, politique et technologique
- Il est possible de conserver, de restaurer et d’utiliser la nature de manière durable et, en même temps, d’atteindre d’autres objectifs sociétaux à l’échelle mondiale en déployant de toute urgence des efforts concertés qui entraînent des changements en profondeur
Pour une synthèse de ce résumé
Voir notamment le communiqué de presse de l’IPBES
Le rapport Meadows (1972)
Publié sous le titre original The Limits to Growth par Dennis et Donella Meadows, Jørgen Randers et William W. Behrens III, du Massachusetts Institut of Technology (MIT), ce rapport commandé par le Club de Rome propose un modèle mathématique global de l’humanité considéré à ce jour comme le plus sophistiqué des modèles proposés à cette échelle. Il montre la possibilité pour le XXIè siècle d’un effondrement de la population et des conditions de vie, y compris alimentaires, si le monde poursuit un développement économique illimité appuyé sur la production industrielle, du fait soit de l’épuisement des ressources, soit des effets néfastes de la pollution.
Il est à noter que Jørgen Randers a participé à certains travaux du Conseil Œcuménique des Églises.
Le Club de Rome est un think tank international créé en 1968 et réunissant des scientifiques, des économistes et des décideurs de la puissance publique et des entreprises.
L’édition française de 2012 est la traduction d’une édition du rapport revue par les auteurs en 2004.
Pour une synthèse de ce rapport
Voir notamment : Rapport du Club de Rome – Synthèse par Jean-Marc Jancovici
Manifestes
L’appel de 1 700 scientifiques à l’Humanité (1992)
Le 2e appel de 15 000 scientifiques (2017)
Le manifeste éthique de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature : L’avenir du vivant