La 30ème COP a lieu du 10 au 21 novembre au Brésil, à Belém, au nord de l’Amazonie.
Comme chaque année à cette saison depuis 1995 (sauf en 2020), le monde se prépare à la réunion des parties prenantes à la Convention cadre de l’ONU de 1992 sur le Climat. Organe décisionnel suprême de la Convention, cette « conférence des parties » (COP) évalue l’avancement vers les objectifs, les mesures prises, et peut adopter si nécessaire de nouvelles dispositions.
Alors que nous célébrons les 10 ans de l’Accord de Paris, il apparaît que les plans d’action des Etats pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre sont encore nettement insuffisants pour atteindre les objectifs que nous avions eu le courage de fixer alors. De plus, selon un rapport très récent du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE/UNEP), le coût de l’adaptation des pays vulnérables aux changements climatiques sera de 12 à 14 fois supérieur aux financements actuellement mobilisés pour les soutenir. De ce constat naît un problème éthique majeur : les injustices liées au climat s’accroissent gravement.