chaque geste compte
Certaines postures compliquent les choses. La Chine, gros émetteur, refuse de devenir contributeur obligatoire ; l’Arabie saoudite s’oppose au suivi de la sortie des énergies fossiles. Les 45 pays les moins avancés voulaient se réserver la totalité des aides. Et puis le dictat de la « punchline » conduit à des caricatures. Une ONG a déclaré : « Un non accord vaut mieux qu’un mauvais accord ». Pourtant pour le climat, chaque geste compte. 300 milliards par an ce n’est pas « dérisoire », pour reprendre le mot d’un politique d’un pays émergent, aujourd’hui au 5e rang des économies mondiales mais non membre de la liste des 23…
Mais ce compromis est la preuve encourageante que, malgré de très fortes tensions internationales, le dialogue multilatéral continue. Les difficultés des négociations montrent qu’on a enfin dépassé les déclarations d’intention pour parler des changements sérieux.